Créer sa couverture - Cas pratique
Après les étapes de réécriture, et en parallèle de la finalisation de son texte, l’auteur qui souhaite s’auto-éditer doit aussi travailler sur la création de l’objet « livre ». Et cela passe par la création de la couverture qui va illustrer le livre.
Pré-requis : Pour pouvoir commencer à concevoir la couverture d’un livre, il faut d’abord se munir d’éléments importants, qui sont :
- - Les dimensions du futur ouvrage (format en longueur et largeur) auxquelles il va falloir rajouter quelques centimètres de « fonds perdus », ce qui va éviter lors de l’impression de la couverture de voir apparaître une ligne de démarcation ou de blanc au bord de la couverture ou sur la pliure.
- L’épaisseur de la tranche qui est liée au nombre de pages du roman, et au type de papier choisi.
- Une idée du thème et/ou du code couleur
- Le titre et le sous-titre, un résumé et éventuellement une biographie
- Le code barre ISBN et le prix du livre
Les outils en ligne et les plateformes d’auto-édition fournissent en général les dimensions après sélection du format, du type de papier et du nombre de pages, et parfois même le numéro ISBN et le code barre associé (c’est le cas de Books on Demand par exemple). Bookelis explique ça très bien sur son site.
Le travail créatif :
Plusieurs options possibles :
- Soit le faire soi-même, en utilisant des logiciels d’infographie du type InDesign, Photoshop ou Xpress, mais ces logiciels demandent un peu de maîtrise pour arriver à un résultat esthétique.
- Soit avoir recours à une plateforme, comme par exemple avec Canvaqui propose pas mal de choix de modèles et d’outils gratuits et professionnels pour faire des couvertures de livre sympas.
- Soit, si vous n’avez pas de temps, de talent artistique ou pas l’envie, demander la prestation d’un professionnel graphiste qui pourra réaliser un visuel qui correspondra à vos souhaits et votre vision. La prestation tient compte du nombre d’heures de travail, de la complexité (s’il y a du relief, de l’insertion de métal/ doré, etc) et s’il y a besoin d’acheter les droits pour utiliser une police ou une photo non libres de droits. Les prix peuvent donc varier considérablement selon le projet.
Pour ce tome 1 de Parfum d’Étrange, je n’avais pas le temps d’apprendre à utiliser des logiciels d’infographie ou même des outils gratuits, alors j’ai décidé d’avoir recours à un graphiste.
J’ai eu la chance de collaborer avec la talentueuse Katia de K2K_Design, qui a réussi à comprendre ce que je lui décrivais et que j’imaginais pour en faire une réalité.
Alors, comment trouvez-vous le rendu ?
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